lundi 21 avril 2008

Inondations















1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Marie,

j'ai bien regardé les illustrations des enfants que vous avez épaulés
en Colombie… Émouvants et troublants, ils sont le reflet de leur vie,
de leurs angoisses et l'exutoire sans doute nécessaire de ce mal-
être. C'est très parlant, mais je ne suis pas psychologue et
j'imagine qu'il y a beaucoup plus à lire à travers ces dessins qui
reflètent sans doute la fragilisation psychique de certains et les
traumatismes qui s'installent. Elles témoignent de la violence, de la
pauvreté et du délabrement d'un pays. Par ricochet elles permettent
de relativiser les malheurs d'une France que les médias nous
distillent chaque jour avec une certaine complaisance.
Les voyages servent aussi à nous déstabiliser, à ébranler nos
certitudes et à nous interroger sur les vraies valeurs de nos vies.
C'est peut-être ce que vous recherchez; c'est ce que j'y trouve.

Quoi faire de ces dessins ? Les montrer, les rendre lisibles en
s'appuyant sur le sens visible et caché de chacun pour comprendre un
pays et ses souffrances.
Je verrais peut-être une vidéo, muette, ou quasiment, alternant
images d'enfants et scènes vécues de la réalité, animées ou fixes,
pour établir des rapports et permettre, sans discours inutile, de
mieux percevoir un quotidien ambigu, souvent tragique. Mais la vie
est là, les enfants grandissent. Bercés dans ce climat de violence
c'est pourtant eux qui tenteront de bâtir un avenir meilleur…

Paroles verbales, comme disait le regretté Raymond Barre…
Je vous salue, océaniquement.

Xavier.