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“Ce n’est pas l’art qu’il faut rendre populaire, ce sont les gens qu’il faut rendre artiste” Oscar Wilde.
Contexte
Ces enfants vivent dans le quartier du sable. De grandes barques en bois viennent décharger ce sable qui a donné son nom au bidonville. Le sable vient des rives du fleuve Magdalena. Le bidonville lui, est installé dans les cienagas, les marais qui entourent la ville. Ils s'engorgent brutalement lors des crues. Les inondations sont fréquentes, et comme la vie continue : la main d’œuvre bon marché. Ici, on travaille dans le sable, dans le cartel ou dans ce qu'on peut. Des camions du siècle dernier font l'aller-retour dans la calle principale... Où diable emmènent-ils tant de sable ?
La nuit, c'est la police qui va et vient et là encore, personne ne sait pourquoi.
Ces enfants ont été déplacés ou sont nés ici. Là où les tabous sont de rigueur et les règles explicites. Ils deviennent d'étonnants gamins bagarreurs, fiers et insoumis.
Une nouvelle barque de sable passe. Probable que de l'eau encore coulera sous les ponts.
La nuit, c'est la police qui va et vient et là encore, personne ne sait pourquoi.
Ces enfants ont été déplacés ou sont nés ici. Là où les tabous sont de rigueur et les règles explicites. Ils deviennent d'étonnants gamins bagarreurs, fiers et insoumis.
Une nouvelle barque de sable passe. Probable que de l'eau encore coulera sous les ponts.
3 commentaires:
acabo de ver el blog con los dibujos de los niños, debio haber sido un trabajo dificilisimo, escogerlos y organizarlos, sobretodo que tu tarea es bilingüe...
me gusto mucho estar "oyendote", cuando nos das explicaciones, de tus preguntas, de tus sensaciones, se que no es LO MAS importante, pero nos das pistas en cuanto al sitio en el que te encuentras, y la situacion en la que estas...
Porque no es evidente imaginarlo (y no debe serlo sobretodo para un frances) porque no es como si fueras a hacer un taller en banlieue en un centro cultural donde esas cosas pueden ser "normales" para los niños (aunque no siempre es el caso)...
En cuanto a las leyendas de los dibujos, la lectura no es siempre facil, hay mucho que mirar, entre los dibujos, los dialogos y tus comentarios...
me perdi un poco a veces, (y eso que hablo español!!!)
creo que mi privilegio es que al leer los dos idiomas no me importa en cual hayas escrito, pero me parecio que saltar de uno al otro no siempre era facil...
no se si haya una posiblidad "no muy pesada" de escribir completamente en frances, y completamente en español...
y no saltar en una sola frase del frances al español... es decir, si es de vez en cuando no hay ningun problema, pero si es sitstematico me parece a mi que hay que ser un poco mas rigido en la manera de hacerlo...
si no, ME ENCANTAN las fotos, me encanta la presentacion (arriba a la izquierda) cuando nos hablas de los niños...
vas a seguir bajando dibujos???
nos vas a contar un poco mas??? el problema con estos asuntos es que despiertas en el lector una curiosidad voyerista (en todo caso, en mi!!!) y yo quisiera que nos contaras en donde estas, cuanto tiempo pasas con los niños, como te reciben, como les explicas lo que quieres que hagan...
se queda uno con ganas de verte, ahi, de sentirte, de sentir el desafio que es, y la suerte que puede ser tambien para ellos...
(...)
pero quiero que sepas que me gusta mucho lo que has estado haciendo, y que creo que tienes mucho que decir sobre muchos temas!!!
y que hay mucho mas que enseñar...
un beso muy apretado...
y date un paseo por este blog:
http://escuelaaudiovisualinfantil.blogspot.com
es una escuela audiovisual para niños en Belen de andaqui, un pueblito perdido...
mira sus videos en youtube... los hacen ellos mismos, y si no me equivoco es una escuela a la que ellos van por las tardes despues de las clases... ya llevan unos cuantos años... me parece que es un proyecto lindo tambien...
un abrazo y perdon por ser tan metida...
saludes a Edwin, y esperamos verlos pronto!!!
susana
Marie,
c'est troublant de voir l'expression de tant de problématiques douloureuses par des traits si enfantins. Le contraste qu'il y a entre l'innocence du style et la gravité des thêmes abordés...
Accompagné des commentaires, ca degage quelquechose d'assez bizarre, ou d'une part on se sent mal à l'aise à imaginer ces gosses confrontés à tant de souffrances... et en même temps on les imagine dessiner ça simplement, comme n'importe quel gosse dessinant sa maison, en s'appliquant, en mordillant le bout de son crayon et en souriant quand ils ont bien réussi le soleil... Sans se rendre compte de la gravité de ce qu'il raconte, juste parce que pour eux c'est leur quotidien.
Comment ca se passait les séances de dessin?
La violence, la misère... c'est des thèmes qu'ils abordent facilement ou avait tu fais un gros travail d'approche en amont?
En tout cas je trouve ca très interessant. Impatient de voir la suite.
Amicalement.
Gabin
C'est vraiment magnifique ce que tu fais...Je suis épaté, particulièrement par ce qui touche à l'Arenal (ca me touche personnellement). Je me demande comment tu as réussi à faire tenir en place Marlon pour dessiner un portrait, j'ai essayé pour le théâtre ca a été difficile...
En tout cas les résultats sont impressionants de vérité et lourds de sens...
En souvenir d'un seul repas partagé ensemble,
saludos a Edwin
Grégoire
ps: c'est vrai que quand la bulla disparaît c'est bien triste...
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